La République démocratique du Congo est parmi les pays du monde qui ont pris des engagements à la COP 26 (la 26ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies pour le changement climatique (CCNUCC) dans le cadre de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. Lesquels concernent également les droits de propriété sur les forêts reconnues aux peuples autochtones et aux communautés locales (PA et CL) ainsi qu’une plus grande reconnaissance et des récompenses pour leur rôle de gardiens des forêts et de la nature.
Ainsi, le gouvernement RD congolais a signé des partenariats avec plusieurs Ong (organisations non gouvernementales) en vue de promouvoir les droits des peuples autochtones et des populations riveraines des aires protégées en RDC. Et il vise à cet effet quatre objectifs principaux.
Le premier est de renforcer les capacités et promouvoir l’autonomisation des peuples autochtones et de leurs organisations en matière d’autodétermination. Deuxièmement, c’est d’améliorer la cohésion sociale et réduire la marginalisation des peuples autochtones dans la société. Ce, afin qu’ils soient impliqués dans le processus de prise de décisions.
Le troisième objectif est de renforcer l’engagement des peuples autochtones et communautés locales dans la conservation des ressources naturelles. Ce, afin d’améliorer les résultats de la conservation, de réduire les conflits liés à la terre et aux ressources naturelles, et de diminuer l’utilisation non durable des ressources naturelles.
En dernier lieu, le gouvernement de la RDC vise renforcer l’accès des peuples autochtones aux services sociaux et à la sécurité financière.
Cependant, malgré tous ces efforts de l’Etat congolais, les conflits persistent encore dans ce domaine. Les quatre objectifs assignés ne sont donc pas atteints jusqu’à ce jour. Et par conséquent, beaucoup de tensions continuent d’être enregistrées.
Voilà qui nécessite, de la part du gouvernement congolais, de multiplier des efforts dans la lutte pour la protection de l’environnement, de manière générale, et particulièrement dans la promotion des droits des communautés locales et peuples autochtones. C’est ce qu’indique une note de plaidoyer de la Société civile diffusée en décembre dernier auprès de ses partenaires en faveur des droits des peuples autochtones.
Ce même document souligné que la question de l’environnement et celle de la gestion durable des ressources naturelles, et surtout de l’eau, sont devenues capitales et sont d’importance fondamentale au cours de ce 21ème siècle. « Nul n’est besoin de rappeler l’importance de l’eau pour la survie de l’Humanité. Ne dit-on pas que l’eau c’est la vie ? Bien que constituant 70% de la planète, l’eau se fait de plus en plus rare, au point que certains scientifiques rassurent que dans les jours à venir, l’humanité se battra pour le contrôle de l’eau, surtout de l’eau douce. Donc, nous tous, sommes appelés à la préserver jalousement, si nous aspirons à être parmi les grands du monde dans le futur », alerte la Société civile dans sa note de plaidoyer.
Elle estime en outre que dans la perspective du développement durable, les problématiques actuelles traitent des interactions environnement – population – santé – minerais. Ce, dans l’objectif d’examiner l’impact socio-environnemental et économique, au regard des exigences du développement durable des communautés locales, mais aussi des pollutions et des conséquences socio-économiques liées aux diverses activités exercées sur la forêt.
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