Le Zimbabwe s’engage à réguler les gains excessifs de sa monnaie, le ZiG

Dans une démarche visant à stabiliser l’économie nationale, le gouverneur de la Banque Centrale du Zimbabwe, John Mushayavanhu a récemment annoncé son intention de freiner les gains excessifs du ZiG, la monnaie locale, face au dollar américain. Cette annonce survient dans un contexte où le ZiG a enregistré une appréciation de 1,6 % par rapport au dollar, un renversement notable par rapport à la chute vertigineuse de 80 % qu’avait subie la précédente monnaie du pays.

Cette volatilité monétaire a longtemps été source d’instabilité pour l’économie zimbabwéenne, entravant la compétitivité des entreprises locales sur le marché international. En effet, un ZiG trop fort pourrait nuire à l’exportation, les produits zimbabwéens devenant plus coûteux et donc moins attractifs sur les marchés étrangers. C’est dans ce cadre que le gouverneur de la Banque Centrale a exprimé ses préoccupations, soulignant les risques potentiels pour les sociétés locales engagées dans l’export.

L’intervention de la Banque Centrale vise donc à instaurer un équilibre délicat : soutenir une monnaie suffisamment forte pour refléter la santé de l’économie zimbabwéenne, tout en veillant à ce que cette force ne devienne pas un fardeau pour les exportateurs du pays. La stratégie exacte que la Banque Centrale envisage d’adopter pour réguler les fluctuations du ZiG n’a pas été détaillée, mais l’annonce a déjà suscité un intérêt considérable au sein de la communauté financière et des entreprises locales.

Les experts économiques scrutent avec attention les mesures qui seront mises en œuvre, sachant que l’équilibre entre une monnaie stable et une économie exportatrice dynamique est crucial pour la prospérité future du Zimbabwe. Les années à venir seront déterminantes pour évaluer si les actions de la Banque Centrale parviendront à stabiliser le ZiG tout en favorisant la croissance économique et le développement du pays sur le marché international.

 

Published by

Avatar photo

Baron Nkoy

Journaliste indépendant & Réalisateur documentaire.
Précédente CEPRODEKI : Un moteur de développement locale promouvant l'éducation et la lutte contre la pauvreté à Ngandu, Kinshasa
Suivante Le Kenya sur la voie de la résurgence économique en 2024

Leave a comment